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Le rallye Comminges Barousse, la vénerie en Occitanie

L
a vénerie contemporaine montre qu’elle sort volontiers des régions où elle se pratique traditionnellement. C’est le cas pour le rallye Comminges Barousse qui découple sur 13 départements de la région Occitanie, bénéficiant de l’invitation de nombreuses sociétés de chasse, elles aussi passionnées par la bête noire. Chaque samedi et le mercredi à partir de janvier, la famille Pollini, aidée par tous ses membres, prend son bâton de pèlerin pour expliquer et mettre en valeur l’art du courre du sanglier dans cette région, plutôt accroc à la battue à tir aux chiens courants. Depuis 1994, date de création du vautrait, c’est pari gagné grâce aux talents de pédagogue du maître d’équipage Jacques Pollini ! Rendez-vous sur la commune de Sadournin dans le département des Hautes Pyrénées. Région de collines située sur les contreforts du grand massif montagneux !
Retour en images sur notre journée au sein de cette joyeuse et passionnée équipée.

Les adhérents de l’ACCA ont répondu présent pour faire le bois, aidés par leurs fidèles limiers. Ici un magnifique grand griffon vendéen prend connaissance d’une voie de la nuit.

Bonne humeur et sens de l’hospitalité, tels sont les principes des habitants de Sadournin, quasiment tous animés par la passion de la chasse au sanglier.

Sur la petite place du village, Jacques Pollini et son fils Thibault extraient de la meute une vingtaine de rapprocheurs. Le succès de l’attaque en dépend !

Puis sur la place de l’église, on procède au rapport. Les valets de limiers sont toutes des personnes locales qui connaissent parfaitement le territoire. Ainsi l’équipage peut choisir avec elles la meilleure attaque.

Jacques et Solène, sa fille, partent à la brisée. En général fin mars il fait déjà très doux comme en témoigne l’état avancé de la végétation.

Nous sommes loin des beaux massifs bien percés de la moitié nord de la France ! Ici la chasse se déroule beaucoup à l’oreille et sous le vent. Passant d’une colline à l’autre, Les chiens se servent seuls et personne ne les dérange.

De nombreux et importants buissons épineux constituent la première défense des sangliers locaux.

À distance,Thibault Pollini observe, écoute et profite du travail extraordinaire des chiens, avec en toile de fond un remarquable point de vue.

Après la prise, retour au village pour la traditionnelle curée, sorte de messe païenne qui reconstitue les différentes péripéties de la chasse écoulée. Les fanfares sont unanimement appréciées. La meute attend sa récompense !

La cinquantaine de chiens profite d’un repos bien légitime. Modèles de type anglo-poitevin très criants, sélectionnés pour leur endurance et leur caractère ralliant et entreprenant.